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Wild American Surfaces

 

En premier on se dit que c’est beau !

 

Comme ça simplement, c’est beau. C’est même vraiment très beau, tout le monde est d’accord. Les choses pourraient s’arrêter là. L’esthétique, après tout, se suffit à elle-même. Que chercher d’autre ? Ou bien encore qu’attendre de mieux ?

 

Pourtant, on ne peut pas en rester là. Dès que nous avons posé les yeux sur la beauté, nous nous demandons pourquoi c’est beau ? Qu’est-ce qui est beau là-dedans ?

 

C’est l’éternelle question. Et toujours pas de réponse précise. La beauté est dans les choses, disent les uns. Elle vient d’ailleurs, de modèles inatteignables, dont les choses que nous voyons sont les reflets. Pas du tout, répondent les autres, le sublime est de la foutaise. La beauté est dans notre œil et notre cerveau, et là seulement.

 

Alors on se dit : et si nous regardions d’une autre manière ? Puisque nous ne connaissons aucune règle véritable à l’esthétique et à la beauté, aucune recette, aucun précepte, laissons-la un moment de côté. De toute façon, elle sera toujours là. Elle reviendra le moment venu.

 

Passons alors à un autre aspect. Nous nous disons par exemple, à regarder ces images successives, il semble qu’il y a quelque chose à lire. Nous y voyons comme un assortiment de signes et de messages. Par endroits, nous distinguons, des formes, des profils, des hiéroglyphes, même des lettres, presque des phrases. La nature est un grand livre. Toute la nature est écrite. Mais écrite pour être lue par qui ? Une immense écriture sans lecteurs. Et qui aurait pris la terre comme carnet de notes, ou comme brouillon ? Qui aurait l’aurait ainsi crayonnée, taguée, ciselée, raturée ? Non cela ne marche pas non plus.

 

Ce n’est donc pas une écriture, puisque nous ne pouvons pas la lire. Et si ce n’était juste qu’un magnifique spectacle. Il suffit dès lors d’ouvrir les yeux et de regarder, avec l’aide de cet homme avec un troisième œil qu’est le photopixographe.

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