La question ne se pose plus pour moi depuis 2005. Toutes les prises de vues sont faites avec un appareil photo numérique.

Quelques images plus anciennes ont été réalisées en argentique, principalement de la diapo. Après une sélection sur la table lumineuse, les diapos retenues ont été scannées et retouchées sous Photoshop.

J'utilise du matériel NIKON dans la gamme PRO.

• Boîtiers D800 et D750 (anciens boîtiers numériques D700, D200 et D70)

• Zoom 24-70 mm F2.8 et 70-200 F 2.8 VRII,

• Objectifs fixes 24mm F2.8, 35mm F2.8, 50 mm F1.4, 60mm Macro F2.8 et 85mm F1.8.

J'ai également un deuxième boîtier plus léger qui me suit partout : un SONY NEX7 avec un zoom 18-55 mm.

Oui, toutes mes images sont travaillées en postproduction. C'est inévitable, puisque la prise de vue est faite uniquement en RAW. Il est donc nécessaire d'ajuster le développement des données brutes manuellement. Dans la majorité des cas le travail se limite à corriger la balance des blancs, l'exposition, le point blanc et le point noir, la saturation et le recadrage. Ces opérations sont effectuées sur la totalité de l'image.

Quand c'est nécessaire, j'opère quelques actions locales : correction de luminosité et retouches.

Par ailleurs, j'opère quelques améliorations du fichier visant à corriger les défauts ou les limites du capteur (bruit et accentuation).

Mon objectif est de faire de belles images et d'améliorer le travail de prise de vue pour rejoindre mon idée initiale. C'est vraiment un travail d'interprétation personnelle qui vise à créer une image qui trace une émotion ressentie ou recherchée.

Ma démarche s'inscrit dans un cadre artistique et ne cherche pas à respecter une approche documentaire.

A part quelques rares exceptions, 2 ou 3 images sur tous les portfolios, il n'y a pas d'utilisation outils de type filtres ou logiciels de retouche spécifiques.

Je ne compte pas évidement les photos en N&B dans le lot des photos "trafiquées". Pourtant le N&B est obtenu en utilisant des logiciels spécifiques.

J'utilise principalement Lightroom d'Adobe. Avec lequel j'effectue 80% à 90% du travail de postproduction. La retouche avancée et l'impression sont réservées à Photoshop CS6 d'Adobe.

Si l'on exclut l’editing, en fait, pas beaucoup. Evidement cela dépend des photos, mais disons qu’en moyenne, sur Lightroom, je dois passer de 5 minutes à 10 minutes pour les images les plus difficiles. Maintenant ce n’est pas facile d’évaluer ce temps car il n’est pas dépensé en une seule fois. Une première approche est faite au niveau de la sélection pour vérifier que l’image est exploitable. Une des tâches les plus importantes est le recadrage. Là aussi il peut y avoir plusieurs versions. Les réglages inhérents au RAW sont très rapides. Pour la majorité des images présentées sur le site, il n’y a qu’un travail de postproduction global.

Les images qui sont candidates au tirage papier sont reprises sous Photoshop. Là j’utilise toute la puissance des calques et cela peut prendre plusieurs heures.

Je fais les prises de vue uniquement en RAW (données brutes issues du capteur). L'objectif à la prise de vue n'est pas d'obtenir une belle image, mais d'emmagasiner le maximum d'information dans le fichier RAW. Dans ce cadre, il est préférable d'exposer pour les hautes lumières (ou pour la droite de histogramme). Pour la même raison et pour éviter le bruit, je reste dans la mesure du possible à la sensibilité minimum du boîtier. Néanmoins, les derniers boîtiers et particulièrement le D800 permettent une gestion plus souple du bruit. Il est parfois préférable d'augmenter la sensibilité pour gagner quelques IL qui permettent de gagner en vitesse et en profondeur de champ. Dans certains cas il vaut mieux avoir un bruit facilement gérable en post-traitement que des images floues (bougées ou mise au point).